La sécurité en trek

Le Népal n'est pas un pays dangereux, loin de là. Néanmoins, un certain nombre de précautions s'imposent.

 

La pratique du trek au Népal comporte des risques : l’altitude et le terrain escarpé peuvent provoquer des accidents. Sur les quelques 25 ou 30.000 Français qui séjournent chaque année au Népal, environ les 2/3 pratiquent le trek et une cinquantaine nécessitent une évacuation sanitaire.

 

 Il n’y a au Népal ni Sécurité civile, ni aucun autre organisme public de secours en montagne : ceux-ci sont organisés individuellement par les agences de trek et les compagnies d’assurances avec l’aide de compagnies privées d’hélicoptères.

 

Afin de faciliter et d’accélérer ces éventuels secours, nous avons besoin de renseignements vous concernant. La base de données du ministère des Affaires Etrangères, Ariane, peut permettre d’accélérer ces procédures.

  

INSCRIVEZ VOUS :     https://pastel.diplomatie.gouv.fr/f...

 

 Et consultez avant de partir le site des conseils aux voyageurs

 

 

Assurances : ATTENTION

 

 

Nous insistons sur l’importance qu’il y a à être bien assuré. En effet, le coût moyen d’une évacuation sanitaire héliportée varie entre 5.000 et 10.000 US-dollars.

 

 Soyez très attentif à la différence établie dans les contrats d’assurance entre les secours proprement dit, qui ne vous prennent en charge qu’à partir d’un hôpital, et les opérations de recherche en montagne.

 

En effet, de nombreuses assurances de rapatriement ne prennent pas en charge les opérations de recherche, ce qui signifie qu’elles ne payeront pas le trajet en hélicoptère entre le point du trek où vous êtes tombé malade et le plus proche hôpital, ce qui peut aboutir à des situations critiques d’autant plus que les hélicoptères ne décollent pas sans avoir été payés avant.

 

 Par ailleurs,CERTAINES ASSURANCES NE VOUS GARANTISSENT QU’EN DESSOUS D’UNE ALTITUDE DONNEE, presque toujours trop basse pour les treks au Népal. Lisez attentivement votre contrat si vous allez au-delà de 3.500m d’altitude.

 

Un rapatriement par avion de ligne peut coûter jusqu’à neuf fois le prix d’un billet. Si vous avez acheté votre billet par carte bancaire, vous bénéficiez d’UNE COUVERTURE PARFOIS LIMITEE qui ne suffira toutefois pas à couvrir les frais d’un rapatriement lourd. Si vous avez oublié de vous assurer et que vous vous trouvez déjà au Népal, certains organismes, comme le Vieux Campeur, peuvent vous proposer des assurances de dernière minute. Enfin, la plupart des assurances de voyage sont caduques après 90 jours. Il faut dans ce cas souscrire une assurance spécifique pour les longs voyages ou l’expatriation.

 

Par ailleurs, il nous faut savoir que les évacuation héliportées donne lieu au paiement de commissions aux agences qui les organisent. Il peut arriver qu’une agence peu honnête attende qu’un client soit assez malade pour justifier une évacuation plutôt que de le faire redescendre à temps ou d’appeler le médecin français part téléphone pour des conseils.

 

Soyez également soucieux de la santé de vos porteurs. Lors de vos préparatifs, exigez de votre agent de voyage qu’ils soient correctement équipés et habillés de vêtements suffisamment chauds. Il est hélas trop fréquent de les voir vêtus de fripes misérables. Les porteurs sont d’ailleurs les plus nombreux parmi les personnes secourues chaque année par la "Himalaya Rescue Association".

 

Dans l’Himalaya, la plupart des treks passent durant plusieurs jours en haute altitude où le mal des montagnes peut frapper. Le mal des montagnes peut être bénin ou mortel : informez-vous et apprenez à en reconnaître les symptômes (voir le site des conseils aux voyageurs onglet "santé") et imprimez pour l’emporter l’aide-mémoire sur la santé en montagne ci-dessous. les femmes enceintes doivent demander conseils à leur médecin avant de partir. Dès qu’un cas grave est soupçonné, la descente immédiate aussi bas que possible (et au minimum en dessous de 4.000m) est impérative.

 

Jour de bandh à l'entrée de Thamel, Katmandou
Jour de bandh à l'entrée de Thamel, Katmandou

 

Les risques humains.

 

Le principal risque est celui d'être au mauvais endroit au mauvais moment, particulièrement lors des manifestation politiques. Les "Bandh" sont des fermetures forcées des magasins et des routes qui peuvent donner lieu à des heurts violents et à des véhicules brûlés: si vous êtes pris dans un bandh, ne tentez pas de le forcer: attendez et laissez votre accompagnateur népalais négocier pour vous.

 

La guerre maoïste a laissé des traces: il peut encore arriver, mais cela est rare, qu'une section locale exige un "droit de passage" généralement modique. Là aussi, laissez votre accompagnateur népalais négociez et payez au besoin.

 

Les attaques de voleurs ou de bandits sont exceptionnelles, sauf dans le Terrai où peuvent sévir de véritables bandits de grand chemin, les Dacoïts. Si cela vous arrive, attention, ils sont réellement dangereux: ne discutez pas, faite profil bas et donnez ce que l'on vous demande: le contenu de vos poches ne vaut pas un coup de couteau.